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Conclusion

Eugène Gaspard Marin est sans aucun doute un homme hors du commun. Toute sa vie, il a tenté de suivre le mieux qu’il pouvait ses idéaux, malgré les échecs endurés. A tel point que, si l’on en croit Madame Hilda Gustin, il refusa un héritage auquel il avait droit, parce que la négation de la propriété passe inévitablement par celle du droit de succession. Combien d’anarchistes auraient dénigré une importante somme d’argent au nom de ses idéaux ? Bien peu sans doute. Homme hors du commun donc par son idéalisme, certains diront par son utopisme, et qui croyait en la fraternité entre les hommes. La volonté qu’il avait de classer l’ensemble du savoir humain d’une part et de propager l’espérantisme d’autre part est assurément à mettre en relation avec cet universalisme. Homme hors du commun aussi par son travail anthropologique : tant la manière dont il voyageait, que la façon dont il récoltait des objets pour ensuite en faire une classification précise, sont à maints égards des faits peu courants.

Eugène Gaspard Marin est sans aucun doute un homme hors du commun. Toute sa vie, il a tenté de suivre le mieux qu’il pouvait ses idéaux, malgré les échecs endurés. A tel point que, si l’on en croit Madame Hilda Gustin, il refusa un héritage auquel il avait droit, parce que la négation de la propriété passe inévitablement par celle du droit de succession. Combien d’anarchistes auraient dénigré une importante somme d’argent au nom de ses idéaux ? Bien peu sans doute. Homme hors du commun donc par son idéalisme, certains diront par son utopisme, et qui croyait en la fraternité entre les hommes. La volonté qu’il avait de classer l’ensemble du savoir humain d’une part et de propager l’espérantisme d’autre part est assurément à mettre en relation avec cet universalisme. Homme hors du commun aussi par son travail anthropologique : tant la manière dont il voyageait, que la façon dont il récoltait des objets pour ensuite en faire une classification précise, sont à maints égards des faits peu courants.

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sommaire

01. Introduction

02. Chapitre 1 : Eugène Gaspard Marin et l’anarchisme en Belgique

03. Chapitre 1 (suite) : Eugène Gaspard Marin et l’anarchisme en Belgique. La vie de la communauté.

04. Chapitre 1 (suite) : Eugène Gaspard Marin et l’anarchisme en Belgique. Les relations extérieures

05. Chapitre 1 (fin) : Eugène Gaspard Marin et l’anarchisme en Belgique. La dissolution de la communauté.

06. Chapitre 2 : Eugène Gaspard Marin et l’Université Nouvelle.

07. Chapitre 3 : La place des trente années belges d’Eugène Gaspard Marin dans ses engagements ultérieurs.

08. Chapitre 4 : L’originalité du travail anthropologique d’Eugène Gaspard Marin.

09. Conclusion

10. Bibliographie

Conclusion

Eugène Gaspard Marin est sans aucun doute un homme hors du commun. Toute sa vie, il a tenté de suivre le mieux qu’il pouvait ses idéaux, malgré les échecs endurés. A tel point que, si l’on en croit Madame Hilda Gustin, il refusa un héritage auquel il avait droit, parce que la négation de la propriété passe inévitablement par celle du droit de succession. Combien d’anarchistes auraient dénigré une importante somme d’argent au nom de ses idéaux ? Bien peu sans doute. Homme hors du commun donc par son idéalisme, certains diront par son utopisme, et qui croyait en la fraternité entre les hommes. La volonté qu’il avait de classer l’ensemble du savoir humain d’une part et de propager l’espérantisme d’autre part est assurément à mettre en relation avec cet universalisme. Homme hors du commun aussi par son travail anthropologique : tant la manière dont il voyageait, que la façon dont il récoltait des objets pour ensuite en faire une classification précise, sont à maints égards des faits peu courants.

Mais quel est l’intérêt d’étudier encore le mouvement anarchiste et les communautés utopistes à l’heure où le capitalisme est incontestablement triomphant ? Peut-être bien la perpétuelle remise en question à laquelle notre société devrait être soumise. Et, que l’on soit d’accord ou non avec les idées anarchistes, il faut bien reconnaître que les questions qu’elles posent et les problèmes qu’elles tentent de résoudre sont toujours d’actualité. L’évolution de notre économie vers le libéralisme économique remet en effet à l’ordre du jour des questions qui étaient peut-être un peu oubliées : le capitalisme doit-il inévitablement impliquer l’exclusion, la pauvreté ? A l’instar de ceux qui pensent que le capitalisme ne subsistera qu’à condition de se transformer sans cesse, nous pourrions dire que la démocratie nécessite un travail permanent de remise en question. Est-ce à dire que l’anarchisme, tel qu’Eugène Gaspard Marin le concevait, est la solution à tous les problèmes ? Non bien sûr, car si l’idéal d’une société future où tous les hommes seraient égaux et frères et ne dépendraient que d’eux-mêmes est très beau, l’anarchisme, et en particulier l’anarchisme communiste, n’en est pas moins criblé de contradictions qui le font courir à sa perte. Et nous ne tenons même pas compte de la question de savoir si le communisme est réalisable, question que chacun solutionne à sa façon. Mais les problèmes qu’il essaie de résoudre se posent avec autant d’acuité aujourd’hui. Peut-être ces sujets peuvent-ils servir de base à une prise de distance par rapport à la société dans laquelle nous vivons. Eugène Gaspard Marin pratiquait la remise en question au jour le jour et son souci de connaître les différences de comportement entre les différents peuples n’y est certainement pas étranger. Aller voir ce qui se passe ailleurs pour mieux pouvoir relativiser ce qui se passe dans notre société, se poser en permanence des questions. Tel est peut-être l’intérêt qu’il y a encore à étudier ces mouvements politiques minoritaires, utopistes, même s’ils furent inlassablement voués à l’échec et même s’ils se fourvoient complètement. Avoir un aperçu des alternatives qui ont été proposées au capitalisme, et savoir que des gens étaient prêts à aller très loin pour rejeter ce système, est très certainement une démarche à effectuer dans l’autoquestionnement auquel tout système devrait être perpétuellement soumis pour s’améliorer.